Les concentrés de cannabis pour les nuls

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Certains pensent que les concentrés de cannabis sont un luxe moderne, mais il existent en fait depuis longtemps. À mesure que la technologie se développe, leur puissance continue d’augmenter. Pour en savoir plus sur les concentrés de cannabis et leur diversité, continue à lire cet article.

Dans le vaste monde du cannabis, les concentrés ont augmenté de façon spectaculaire depuis le début du mouvement pro-légalisation, à la fois en termes de demande et de popularité. La légalisation ouvert la porte à des innovations technologiques qui nous permettent d’extraire les parties les plus puissantes du cannabis.

Cependant, bien que les extraits de cannabis les plus populaires soient le résultat des progrès de la technique, nous extrayons des cannabinoïdes depuis longtemps. Ce guide explique tout sur les concentrés de cannabis qui sont disponibles aujourd’hui, et leur histoire depuis les temps anciens. Si tu es un amateur de dabs ou d’huiles, ce qui suit va t’intéresser !

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Le haschich

Le haschich est probablement la forme la plus ancienne de concentré de cannabis. En Asie de l’Est, d’où il est originaire, il est connu sous le nom de charas. De nous, nous avons toutes sortes de dispositifs compliquées pour nous aider à faire du hash, mais il était jadis fait à la main.

En frottant les bourgeons entre les paumes, les trichomes se séparent. Comme nous le savons, les trichomes contiennent la plus forte concentration de THC de la plante, donc les extraire de la plante permet d’obtenir un concentré de cannabis.

Le résultant est une substance épaisse, crémeuse et sombre qu’on met ensuite dans un joint, un bang ou un chillum. Une petite quantité suffit pour faire de l’effet.

De nos jours, on utilise des sacs à bulles pour faire du haschich en séparant les huiles des bourgeons à l’aide d’eau et de glace. Certains ont même des compartiments pour le tamis dans leur grinder. La poudre qui s’y retrouve est composée de trichomes ! C’est du haschich !

Les dabs, les shatters et les huiles

Amateurs de dabs, c’est la partie que vous attendiez. Voici sans doute le moyen le plus populaire de consommer des concentrés de cannabis aux États-Unis. Quand les shatters et les huiles pour le dabbing sont arrivés sur le marché, le monde du cannabis fut chamboulé.

La différence entre les dabs et le haschich tient à l’utilisation d’un solvant. Cela rend l’extraction un peu difficiles et le produit beaucoup plus puissant. Pour donner un exemple, une weed très forte contient environ 25% de THC. Un concentré peut atteindre jusqu’à 60% de THC. Ouch !

Le BHO est un exemple de concentré fabriqué à l’aide d’un solvant. Les cannabinoïdes sont dissous dans le butane, puis la chaleur est utilisée pour éliminer le butane et conserver les cannabinoïdes. C’est un processus assez complexe, et des contaminants se retrouvent parfois dans le produit final, ce qui n’est évidemment pas souhaitable !

D’autres solvants compatibles avec les cannabinoïdes peuvent être utilisés de la même manière, et le résultat final varie légèrement. Citons l’éthanol, le méthanol et l’isopropanol à titre d’exemple. L’isopropanol est bon marché, mais il n’est pas vraiment sécurisé pour une extraction. L’éthanol et le méthanol quant à eux sont des solvants coûteux, mais aussi plus sûrs. Le concentré final et ses niveaux de contaminants dépendent du solvant utilisé, ainsi que de l’efficacité de l’extraction.

Il existe des concentrés sans solvant qui donnent aussi une substance huileuse comme le rosin de cannabis. Pour faire du rosin, les bourgeons sont chauffés entre des plaques de métal de sorte que les trichomes fondent. Ils sont ensuite absorbés dans une serviette en papier ou un parchemin. Le résultat est collant ou cassant, et avec une forte concentration en cannabinoïdes.

Même si tu peux utiliser un gramme de bourgeons pour rouler un joint entre amis, ce n’est certainement pas nécessaire lorsque vous utilisez des shatters ou des huiles. La concentration est si élevée que la plus petite quantité suffit pour ingérer beaucoup de cannabinoïdes.

Les teintures

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Oui, l’alcool est un excellent moyen d’extraire les cannabinoïdes ! Le processus d’extraction est certes chronophage, mais il est vraiment efficace pour extraire le THC et le CBD. Les teintures étaient l’un des premiers concentrés de cannabis utilisés par l’être humain, et on les vendait en pharmacie aux États-Unis avant la prohibition.

Bien qu’un solvant soit utilisé pour faire les teintures, il n’est pas nécessaire d’éliminer le solvant de la solution. Elle est consommée avec de l’alcool à l’intérieur, ce qui est parfaitement acceptable et sans danger. Quelques gouttes suffisent pour obtenir l’effet désiré. Attention, il vaut mieux en prendre moins que trop !

Et le reste ?

Bien que certaines personnes préfèrent toujours s’en tenir à la plante mêe, pour d’autres, les concentrés ne suffisent plus. Plus puissants encore : les distillats, qui atteignent une pureté presque complète – pas loin de 99% de THC ! Certains stoners n’en ont jamais assez…

Les concentrés de cannabis peuvent être consommés de différentes façons, tout comme l’herbe ordinaire. Alors que certains sont destinés à être dabbés, d’autres sont destinés à être fumé. Et tout dépend du concentré lui-même.

La consommation de concentré n’est pas une mince affaire, et il peut être difficile de s’habituer à l’intensité de la défonce ainsi obtenue (sans même parler des distillats). Les novice du cannabis peuvent attendre d’avoir quelques kilomètres de joint sous la ceinture !

Fais attention lorsque tu consommes des concentrés. Profite, mais de manière responsable, car ça décoiffe !

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    Emma Ryte

    Je suis née en Allemagne, j'ai vécu mon enfance en Angleterre et mon adolescence aux États-Unis. Mes parents sont de vrais hippies et c'est pour cette raison qu'ils m'ont permis de m'exprimer en toute liberté et de développer ma passion pour la plante de cannabis. Mon amour de l'écriture est venu après. Écrire sur le sujet m'a appris une foule de choses sur la consommation, la culture, les bienfaits et les applications industrielles de la plante, sans oublier que j'adore partager ces connaissances avec vous ! Je viens à Amsterdam le plus souvent possible. J'aime l'attitude que les gens ont vis-à-vis de l'herbe, ça me permet d'essayer des choses nouvelles et de découvrir les derniers développements du secteur. La personne avec laquelle j'adorerais fumer un joint est Stevie Wonder. J'aime me détendre sur sa musique quand je plane et j'adorerais le rencontrer !
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