a culture du cannabis se développe dans de nombreux pays du monde, mais le chemin n’a pas été facile – et il est loin d’être terminé. Pour découvrir cette histoire passionnante qui commence en – 2737 avant notre ère, lis cet article !
- Depuis combien de temps cultive-t-on du cannabis ?
- Le cannabis à la conquête du monde
- Les débuts du cannabis médical
- La culture du cannabis à des fins récréatives
- La prohibition du cannabis récréatif
- Les répercussions criminelles de la prohibition
- L’état actuel du cannabis au Royaume-Uni
- Le statut légal du cannabis en Europe
- La main verte
- Ça t’intéresse de faire pousser du cannabis ?
La culture du cannabis et son industrie sont au centre des attentions, dans un contexte ou de nombreux pays légalisent la plante ou du moins détendent leurs lois.
L’industrie mondiale du cannabis explose, et ce n’est que le début. Au moins 29 pays ont légalisé son utilisation d’une façon ou d’une autre, et le marché mondial du cannabis est estimé à 200 milliards de dollars.
Rien d’étonnant dans ce contexte à ce que la culture cannabis soit l’objet d’autant d’attention. Cette industrie devrait continuer à croître au cours des prochaines décennies.
Pourtant, on ne peut pas dire qu’il s’agisse d’une “mode” nouvelle : la culture de la plante remonte aux civilisations de l’antiquité. C’est peut-être même une des plus anciennes plantes cultivées par l’homme.
Tu seras peut-être surpris par ce que tu vas apprendre !
Depuis combien de temps cultive-t-on du cannabis ?
La plus ancienne mention du cannabis dans un texte remonte à – 2737 avant notre ère, dans les écrits de l’Empereur chinois Shen Nung, qui parle de sa valeur médicinale pour traiter les rhumatismes, la goutte, la malaria et les étourdissements. Il fait également état de ses propriétés psychoactives, mais elles sont nettement plus négligées que ses vertus médicales.
Des graines de cannabis brûlées ont été trouvées dans les tombes des shamans de Chine et de Sibérie, datant de – 500 avant J.-C.
La Grèce et la Rome antique connaissaient également le cannabis.
Au Moyen Orient, le cannabis s’est répandu via l’Empire islamique, jusqu’à atteindre l’Afrique du Nord. En Inde, la consommation spirituelle et récréative du cannabis était chose commune. On suppose que l’interdiction de l’alcool par le Coran a joué dans la popularité de l’herbe.
Au 12ème siècle, le haschich fut importé en Perse et en Afrique du Nord. De nos jours, le Moyen Orient, l’Afrique du Nord, le Pakistan et l’Afghanistan sont les principaux producteurs et distributeurs de haschich.
Le cannabis à la conquête du monde
La culture du cannabis a commencé en Asie Centrale avant d’être introduite en Afrique, en Europe, et enfin dans les Amériques. Les diverses utilisations du chanvre, pour la fabrication de cordes, de voiles, de papier ou encore de vêtements, a beaucoup joué dans la propagation du cannabis.
La plus ancienne mention du cannabis en Grande-Bretagne nous vient du 10ème siècle et d’une colonie Viking sur la côte. Il est probable que le chanvre cultivé servait à fabriquer les cordes et les filets indispensables à la pêche.
En 1533 le roi Henry VIII força les fermiers à faire pousser du chanvre, car la plante était utile à la marine anglaise. Plus tard, la reine Elizabeth augmenta les quotas de chanvre à produire.
Les Espagnols amenèrent du chanvre dans le Nouveau Monde au milieu du 15ème siècle. Dès le début du suivant, la loi obligeait les fermiers à en faire pousser. Le chanvre a néanmoins, il faut le noter, une teneur en THC bien plus faible et il n’est pas psychoactif.
Les champs de chanvre furent avec le temps remplacés par des champs de coton aux États-Unis. Mais à la fin du 19ème siècle le cannabis psychoactif commençait à être connu.
Le chanvre est redevenu une industrie importante ces dernières décennies.
Les débuts du cannabis médical
Dans les années 1830 les propriétés médicinales du cannabis furent étudiées par un docteur irlandais vivant en Inde, Sir William Brooke O’Shaughnessy, qui découvrit que les extraits de cannabis étaient des traitements bénéfiques contre les maux d’estomac et les vomissements chez les patients souffrant de choléra.
Même si de nombreuses civilisations connaissaient les vertus thérapeutiques du cannabis, c’était la première fois qu’un médecin occidental en faisait état.
À son retour en Grande-Bretagne en 1843, Sir Willian Brooke O’Shaughnessy ramena ce fameux cannabis dont il s’était servi avec ses patients. À la fin du siècle des pharmacies européennes et américaines vendaient des extraits de cannabis pour lutter contre de nombreuses maladies.
Des scientifiques découvriraient plus tard la capacité du THC à réduire la nausée et à stimuler l’appétit.
De 1850 à 1942, le cannabis était listé aux États-Unis comme un traitement contre les douleurs liées à l’accouchement, la nausée et les rhumatismes, entre autres maux.
Outre cette utilisation médicale, sa consommation récréative était également répandue jusqu’aux années 30, comme l’opium et la cocaïne à la même époque.
La culture du cannabis à des fins récréatives
Vers – 400 avant notre ère, l’historien grec Hérodote mentionne que des nomades iraniens d’Asie Centrale connus sous le nom de Scythes absorbent la fumée du cannabis.
Vers l’an 800, la forme plus concentrée du cannabis connue sous le nom de haschich, fumée à l’aide d’une pipe, était très populaire en Asie et au Moyen Orient. Les conquêtes de l’Islam furent également l’occasion pour le cannabis de se répandre dans le monde.
Au début du 19ème siècle, même avant le retour en Angleterre d’O’Shaughnessy, l’utilisation récréatives du cannabis était assez répandue, notamment dans les territoires acquis récemment par l’Empire britannique tels que l’Afrique du Sud et l’Inde.
Ce sont d’ailleurs des Indiens envoyés sur l’île de Jamaïque vers 1840-1850 qui firent connaître la plante à ses habitants. De nombreux termes encore utilisés dans l’argot des stoners, comme par exemple le mot ganja, viennent des immigrés indiens en Jamaïque.
Aux États-Unis, le cannabis n’est devenu une drogue récréative qu’au début du 20ème siècle, suite à son introduction sur le territoire par des immigrés mexicains lors de la Révolution Mexicaine.
La prohibition du cannabis récréatif
La prohibition du cannabis aux États-Unis est liée à la Grande Dépression, période au cours de laquelle les travailleurs du pays firent face à un chômage massif.
Dans ce contexte de misère et de peur, les Américains commencèrent à voir le cannabis comme une “herbe diabolique” amenée par les Mexicains, eux-mêmes des compétiteurs dans la course au travail et objets d’un ressentiment sévère.
En 1931, 29 des États du pays avait interdit la consommation du cannabis, en plus de nombreuses autres substances psychotropes. Il était déjà à l’époque prohibé au Royaume-Uni, dans ses colonies et une bonne partie du monde occidental.
De nombreuses tentatives de bannir le cannabis avaient été empêchées au long du 19ème siècle. En Inde, cela fut essayé en 1838, 1871 et 1877.
En 1894, la British Indian Drug Commission conclut suite à une étude que l’utilisation du cannabis n’était que “faiblement novice”. Il ne fallut pas longtemps aux autres colonies britanniques pour mettre en places des lois de prohibition : la Jamaïque en 1913, le Sierra Leone en 1920 et l’Afrique du Sud en 1922.
Les répercussions criminelles de la prohibition
Le cannabis était au départ vu comme un problème racial au Royaume-Uni. Beaucoup associait la plante aux marins et saltimbanques noirs.
En 1960, il y eût 230 arrestations liées au cannabis. Il y en avait 5000 à la fin de la décennie. En 1973, 11 000 individus furent arrêtés pour la production, la vente ou la consommation de cannabis.
Cette augmentation du nombre d’arrestations et le coût croissant des poursuites judiciaire mena aux débuts de l’activisme pro-légalisation. En mars 2014, les délits en lien avec le cannabis constituaient 60% des arrestations et des rapports de police au Royaume-Uni.
Les législateurs n’ont pourtant que très récemment commencé à s’intéresser à la possibilité d’une légalisation.
De nombreuses personnes font la promotion de ses vertus thérapeutiques, tandis que d’autres arguent que la prohibition est plus nocive que la légalisation. Beaucoup font le constat que le cannabis récréatif est bien plus sain que l’alcool.
La culture du cannabis pour un usage personnel est désormais légale dans certains endroits. L’exploitation commerciale fait rêver de nombreuses personnes.
L’état actuel du cannabis au Royaume-Uni
Étant donné le nombre de pays qui ont légalisé le cannabis d’une manière ou d’une autre, beaucoup se demandent si la prohibition est vraiment bénéfique.
Même en étant illégal, le cannabis n’a pas cessé d’être une substance populaire au Royaume-Uni. De nombreux groupes d’activistes et certains politiciens demandent la légalisation.
Les policiers, soit dit en passant, ne lancent plus d’opérations massives pour arrêter le type qui ferait pousser un peu de weed dans son coin. Même si des limites régulatoires sur le cannabis sont toujours en place, il est de plus en plus accepté. Une certaine attitude de laissez-faire semble prévaloir pour les petits producteurs et les consommateurs.
Beaucoup pensent qu’une décriminalisation complète pourrait arriver dans les années qui viennent. Les libéraux démocrates ont récemment annoncé une campagne pour la légalisation totale du cannabis pour les adultes. C’est la première fois qu’une initiative de cette nature est lancée par un groupe politique dans le pays.
Le vénérable Paul Flynn, député du Parlement âgé de 82 ans et qui dit n’avoir jamais consommé de cannabis, appellent les citoyens à se fumer des gros joints devant le Parlement pour protester contre la politique du pays en matière de drogue.
La protestation fait rage, et le monde observe le Royaume-Uni pour savoir si le Smokit suivra le Brexit.
Le statut légal du cannabis en Europe
En Europe, le climat semble plus favorable à la légalisation depuis quelques années. Selon un sondage récent 80% des Français pensent que la loi est trop dure concernant le cannabis.
Certains pays européens ont ouvert la voie pour une légalisation partielle, totale ou de facto :
- En Espagne par exemple, la culture de cannabis sur une propriété privée et pour les adultes est décriminalisée à défaut d’être légale.
- Le cannabis est décriminalisé au Portugal, en Italie, en Roumanie et aux Pays-Bas. Il est techniquement autorisé en Allemagne, à condition d’avoir une “permission” légale.
- La France continue d’avoir une législation sévère, mais 700 000 personnes y consomment du cannabis tous les jours et 1,4 millions fument au moins 2 joint par mois.
La main verte
L’Uruguay a été le premier pays à décriminaliser la culture du cannabis. Le gouvernement entend superviser la culture et la distribution.
La loi actuelle permet aux citoyens d’acheter jusqu’à 40 grammes au gouvernement par an. Les cultivateurs peuvent avoir jusqu’à six plantes, pour 480 grammes de produit. Et les “clubs de fumette” du pays peuvent posséder jusqu’à 99 plantes.
Plusieurs États américains autorisent les adultes à cultiver du cannabis – sous diverses conditions : l’Alaska, la Californie, le Colorado, le Maine, le Massachusetts, Washington DC, le Nevada et l’Oregon. D’autres États autorisent la culture aux patients du cannabis médical.
Aux Pays-Bas, on peut se balader avec 5 grammes sur soi et avoir 5 plantes chez soi sans être inquiété. La culture du cannabis n’est pas légale, mais personne ne sera poursuivi pour ces petites quantités. Au-dessus de 5 plantes néanmoins, on considère qu’il s’agit potentiellement d’une opération criminelle.
Ça t’intéresse de faire pousser du cannabis ?
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